ARTICLE N.G. 2/5/17

Le BCJ Ressaix l’a fait : il est champion !

Les Ressaisiens ont eu besoin d’une mi-temps pour entrer dans leur match et décrocher le titre

Les Ressaisiens ont offert un beau cadeau d’adieu à Popol Van Optstal.F.P.
Sans doute tétanisés par l’enjeu, les Ressaisiens ont mis une mi-temps avant d’entrer dans leur match et de planter un coup fatal à Erquelinnes. Popol Van Opstal quitte donc Ressaix avec un titre de champion de P1 en poche.

BCJ RESSAIX 76
RCBE 2000 68

Q.T. : 20-22, 16-25, 26-11, 14-10

Ressaix : Schoeters 13, Thissen 4, Massin 4, Lambot 10, Duval 17, Hamaide 7, Saenen 0, Vandenberghen 8, Watremez 2, Fazani 11

Erquelinnes : De Glasse 0, Lheureux 7, Hasnaoui 0, Delmarche 0, Hupet 13, Platteau 21, Di Nella 11, Maton 0, Antoine 16

Il fallait arriver à l’avance pour trouver une place assise dans l’antre des Ressaisiens, tant c’était complet aussi bien dans la salle que dans la buvette. Les gens avaient répondu présent pour ce match qui valait tout simplement un titre de champion.
Mais est-ce le stress inhérent à un tel événement qui a fait louper la première mi-temps à Ressaix ? Plus que probablement. Hupet et Antoine à l’intérieur faisaient ce qu’ils voulaient tandis que Platteau et Di Nella mettaient les shoots. « C’était le scénario catastrophe que nous voulions éviter. J’avais dit qu’il fallait défendre à fond et nous encaissons 47 points. L’individuelle, la zone et retour à l’individuelle, c’était de mal en pis » , soupire Popol Van Opstal.
Défensivement, ça n’était pas ça et offensivement, les mauvais choix étaient nombreux tout comme les pertes de balle.
Et puis, il y a eu ce déclic dès la reprise. « Une zone 3-2 très haute qu’on n’avait jamais travaillée. Elle avait pour but de priver Di Nella, Plateau et Lheureux de shoots faciles. Nous avons résorbé notre retard qui était de 11 points au repos. »
De manière assez rapide d’ailleurs puisque ce fut 45-48 à la 23 e , avant que Schoeters ne redonne l’avance à Ressaix à la 26 e , 55-53. « Plus jamais Erquelinnes ne repassera et ce malgré un dernier quart assez stressant où ils sont revenus à -1. »
Ressaix prendra plus d’une fois deux possessions d’avantage mais galvaudera ses opportunités de tuer la rencontre. Lheureux, le moins en verve des visiteurs, ramènera les siens sur deux lancers à 68-67 (37 e ) mais Duval (4/4), Lambot (2/2) et un panier de Thissen termineront le travail et ce succès qui a fait bondir tout le peuple ressaisien. « Je suis évidemment un homme heureux » , termine, tout sourire, le désormais ex-coach.

AXEL POURTOIS, UN PRÉSIDENT HEUREUX

« Après quatre saisons, on devait bien ça à Popol »

Sa joie était forcément belle à voir, on a même entraperçu quelques larmes couler mais au final, c’est un président heureux avec ce titre tant attendu. « Quel bonheur, quelle joie, quelle fiesta ça va être » , lance un Axel Pourtois qui était bien parti pour rentrer aux petites heures. « Je suis surtout content pour Popol car on lui devait bien ça après quatre saisons à nos côtés. Nous avons assez souffert depuis l’an dernier et notre finale des playoffs où nous n’avons pas su aller chercher la montée. C’est le mérite de tout un staff, de tout un club. C’est aussi pour ça que nous le faisons et pour nos jeunes qui décident de nous faire confiance en restant avec nous, le tout dans un esprit familial. On peut le dire, le 1 er mai est avancé d’un jour à Ressaix. »
Et à voir le monde présent et le sens de la fête qu’on peut avoir du côté de Ressaix, la buvette aura très clairement tourné à plein régime. Après, il s’agira de préparer au mieux la montée en Régionale 2 mais ça, c’est une autre histoire.

ILS ONT DIT…

Philippe Dupont (manager ressaisien) :

« C’est la récompense d’un travail de six années et pas seulement du staff mais aussi d’un ensemble, à l’image des anciens présents pour cette rencontre. Il y a aussi tous ceux qui encadrent le club. Nous allons maintenant entamer le même travail avec la P3 pour grimper progressivement les échelons. Quant au groupe, il restera intact et nous avons réalisé la signature de Richard Remisz. »

La moustache a porté chance

Nicolas Hamaide (capitaine ressaisien) :

« Le port de la moustache de l’ensemble de l’équipe ? C’était tout simplement un délire, on voulait marquer le coup dans l’optique de cette dernière rencontre. Finalement, elle a porté chance, on va peut-être la garder l’an prochain. Quant au match, une première mi-temps difficile puis en changeant la défense, on a dominé inside et eux les shoots ne sont pas rentrés. »

F.P.