Matt LOJESKI et l’Olympiacos mènent 2-1 dans leur playoff face au FC Barcelone. S’ils s’imposent à nouveau dans leur salle, “Peace and Friendship Arena”, ce jeudi (21:00, direct sur Be Tv), ils participeront au Final Four de Madrid ces 15 et 17 mai prochains.
Ce serait une grande première pour Matt LOJESKI!
Quelle intensité! Quel suspens! Quelle délivrance! L’Olympiacos s’est imposé hier soir, 73-71, et a conservé son avantage conquis à Barcelone lors du Game 2 (63-76). Désormais, les hommes de Vassilis SPANOULIS et de Georgios PRINTEZIS (plus que du coach Ioannis SFAIROPOULOS) ne sont plus qu’à un succès de leur troisième Final Four en quatre saisons! (ils avaient remporté les deux précédents).
Hier, Matt LOJESKI n’était pas en réussite (qui l’était vraiment?) mais son temps de jeu atteste à lui seul de la capacité de Matt à créer (pour lui ou ses partenaires), à dégainer (même dans des situations “inconfortables”, à défendre.
Il est un des pions majeurs de l’Olympiacos!
Le match d’hier (Game 3) est parti sur des bases élevés (26-23 aux dix minutes) et Matt LOJESKI est entré au jeu, assez vite, comme sixième homme. Comme toujours, il jouait le rôle de deuxième créateur dans cette équipe qui s’appuie beaucoup sur les improvisations de Vassilis SPANOULIS. Ce dernier, constamment sujet à des prises à deux, voire des prises à trois quand il se lançait vers l’anneau (les autres défenseurs se chargeant de fermer les lignes de passe), a vécu une soirée délicate. Ses huit assists (pour trois pertes de balle) et ses quinze points (dont un improbable trois points malgré la défense de Brad OLESON à la 24ème seconde, et deux lancers francs cruciaux dans la dernière minute alors qu’il sortait d’un 0/2) confirment qu’on peut l’amoindrir mais certainement pas l’annihiler.
A charge alors, pour ses équipiers, de profiter des quelques libertés ainsi générées. Il y en eut un peu pour tout le monde…
Mais c’est avant tout en défense que le succès devait se forger. Ainsi, lors du quatrième quart temps, entamé à 59-60, Barcelone fut limité à …un seul panier de plein jeu (un lay up de NAVARRO à un peu plus d’une minute du terme!
L’Olympiacos, entretemps passé en tête (66-60 puis 70-62, 38ème) allait malgré tout souffrir jusqu’au bout (70-69, 72-71) avant de s’imposer.
Un Belgian Lion au Final Four? C’est possible (mais loin d’être certain tant les deux équipes sont proches). Il succéderait ainsi à Tomas VAN DEN SPIEGEL, finaliste en 2004 (Fortitudo Bologne) et 2007, vainqueur en 2006 et 2008 (ces trois années-là avec le CSKA Moscou)