Matt LOJESKI, brillant finaliste

L'Olympiacos n'a pu que bousculer le Real Madrid hier soir en finale de l'Euroleague. Passés en tête à la faveur d'un 12-0 (40-41, 26è min), les Grecs étaient définitivement lâchés, suite à...onze points du seul Jaycee CARROLL, trois minutes plus tard (51-44). Score final : 78-59

Matt LOJESKI, auteur de 17 points (dont dix dès la fin du 1er quart temps) aura été le meilleur marqueur de la rencontre. Il obtiendra aussi la meilleure évaluation de cette finale Euroleague 2015 : +19

L’Olympiacos n’a pu que bousculer le Real Madrid hier soir en finale de l’Euroleague. Passés en tête à la faveur d’un 12-0 (40-41, 26è min), les Grecs étaient définitivement lâchés, suite à…onze points du seul Jaycee CARROLL, trois minutes plus tard (51-44). Score final : 78-59

Matt LOJESKI, auteur de 17 points (dont dix dès la fin du 1er quart temps) aura été le meilleur marqueur de la rencontre. Il obtiendra aussi la meilleure évaluation de cette finale Euroleague 2015 : +19

 

Très tôt entré au jeu, Matt LOJESKI d’une pénétration au coeur de la raquette espagnole ponctuée par un petit flotteur inscrivait son premier panier; bien vite, il ajoutait un tir à distance pour donner le renier avantage à l’Olympiacos (6-8, 4ème min);

Mieux encore, il enchaînait deux “trois points”, le premier sans opposition, le second, un “catch and shoot”, dans un coin du terrain. Et l’Olympiacos de mener 12-16 (7ème min). 

Matt LOJESKI comptait déjà dix points à son actif. Il allait devoir attendre la 24ème minute pour à nouveau marquer…
Le score indiquait alors 40-29, le Real Madrid ayant asphyxié son adversaire dès l’entame du deuxième quart temps (15-19, 10ème min, à peine douze points en quatorze minutes!

C’est en transition, sur un assist d’Evangelos MANTZARIS et après un sprint très rapide que le Belgian Lion relançait l’Olympiacos. Les Grecs inscrivaient douze points sans en prendre un seul – Matt marquait un nouveau trois points! – et se retrouvaient en tête, bien que ses deux stars Vassilis SPANOULIS (surtout) et Georgios PRINTEZIS soient très discrets (40-41, 26ème min).

Allions-nous revivre un scénario devenu habituel avec l’Olympiacos de l’ère SPANOULIS ? (être l'”underdog” malmené qui sort miraculeusement vainqueur!)

Non, trois “trois points” d’une beauté exceptionnelle, signés Jaycee CARROLL (il ajoutait un lay back au passage) distançait définitivement l’équipe du coach Giannis SFAIROPOULOS (53-46 et même 78-59 au gré d’un quatrième quart temps à sens unique)

Matt LOJESKI avait inscrit un dernier panier (et raté un dernier trois points). Il ponctuait son 1er Final four d’une prestation remarquable…qui le laissait dépité…puisque seuls les titres collectifs ont une vraie valeur.

Le Real Madrid retrouvait – enfin! – le titre européen, vingt après celui conquis à Saragosse (face déjà à l’Olympiacos). A l’époque, Zeljko OBRADOVIC était son jeune coach, Arvydas SABONIS son arme fatale, Joe ARLAUCKAS son “américain” emblématique et…Pablo LASO, son distributeur 

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