Vers son 1er EuroBasket

“Une super journée; deux entraînements où nous avons répété les systèmes pour intégrer de mieux en mieux Matt LOJESKI dans notre jeu. Tout s’est bien passé!”

Lionel BOSCO, soulagé par la décision prise par le coach Eddy CASTEELS s’apprête à réintégrer la région hutoise, ce mardi après midi.

“Pour être honnête, cette première partie de notre préparation n’a pas été facile à vivre. Moi et Manu LECOMTE, nous nous sentions en permanence sur un siège éjectable. Comme la décision ne me revenait pas, j’ai simplement décider de tout donner, de ne surtout rien regretter”

Car, réserviste (ou 13è – 14è homme), Lionel a déjà connu cette situation. Après trois étés (2007, 2008, 2009) de plus en plus performants, ponctués par un sensationnel exploit face à la France (victoire 70-66, le 28 août 2009 en match aller d’un double duel devant qualifier une 16è équipe pour l’EuroBasket polonais) le coach lui préfère d’autres distributeurs.

“Le coach répète toujours : C’est la Belgique avant tout! Cet été-là, il y avait beaucoup de concurrence …Mais je suis, j’ai toujours été  un compétiteur et j’étais très déçu! La suite (non sélections en 2011, 2012 et 2013), je l’ai moins mal vécue. Mais je n’ai jamais tourné le dos non plus à l’équipe nationale …et j’ai eu bien raison.

Lionel BOSCO vient au basket, naturellement, parce que ses parents pratiquaient ce sport. Il fait ses premiers pas à Huy, force les portes de l’équipe première qui joue alors en D2 et remporte à deux reprises consécutives ce championnat. “Et la deuxième année, le club a trouvé les moyens financiers pour accéder à la 1ère division. C’était déjà une aventure inoubliable. Nous permettions à la petite ville mosane, à ses habitants d’accueillir et de découvrir les meilleures équipes du pays. Malheureusement, l’aventure a tourné court. Et j’ai fait, comme à chaque fois, mon chemin tout seul.”

Après deux saisons aux Atomics Brussels, il enregistre, en août 2007, sa première sélection nationale (en Ukraine (Kiev), victoire 45-70). “Une sensation incroyable, le sentiment de toucher au top, la possibilité de côtoyer – déjà – Axel HERVELLE et Sam VAN ROSSOM, Roel MOORS, Guy MUYA, Christophe BEGHIN mais aussi Sébastien BELLIN ou Julien PIRLOT. Hélàs, au lendemain de notre retour d’Ukraine, j’apprends le renoncement du Brussels. Je suis sans club et devrai m’exiler à Bourg-en-Bresse, avant de revenir à Leuven.

Nous sommes en 2008. La Belgique accompagne la France et la Turquie (+ l’Ukraine) dans un groupe inaccessible. “C’était un nouveau top pour moi. Je rencontrais des joueurs NBA (Heido Turkoglu, Tony Parker) “Oui, je me souviens que je l’avais un peu énervé, à Charleroi. Je veux toujours me donner au maximum sur un terrain; et si je joue contre un joueur d’un tel niveau, d’un tel talent, je ne peux que me livrer encore un peu plus. Tony était au top cet année-là. Mais à dire vrai, il est toujours au top!”

Fonçons en 2014! “Je sortais d’une merveilleuse saison tant sur le plan individuel qu’au niveau collectif, avec Liège. Je pouvais espérer de nouvelles sélections. Puis les blessures de Sam VAN ROSSOM et de Jonathan TABU ont donner plus d’envergure à mon rôle.” Au point qu’en Biélorussie, aux côtés d’un Matt LOJESKI auteur de 28 points, il s’approche d’un double double : 10 points, 9 assists auxquels il peut encore ajouter 6 rebonds!

Et voici 2015. Dans une bonne quinzaine de jours, Lionel BOSCO décrochera une nouvelle top expérience : son 1er EuroBasket! “Notre objectif est d’accrocher un quart de finale et d’obtenir ainsi une place pour un des trois tournois qualificatifs olympiques, en 2016. Nous donnerons tout pour la Belgique!