Les Lions s’offrent Lille!

“Voici deux ans, nous avions rejoint le Top 16 grâce à un succès de l’Allemagne” précise Axel HERVELLE en conférence de presse “Cette fois, nous avons été chercher la qualification nous-mêmes. Et nous irons à Lille avec l’objectif de rejoindre le Top 8”.
Pas rassasiés ces Lions, privés du moindre succès en 2011, victorieux à deux reprises en 2013 et désormais capables de compiler trois succès en cinq matches et six jours! “Et nous perdons sur le fil face à la République Tchèque et sommes toujours à hauteur de la Lettonie au début du quatrième quart temps. Ce groupe ne lâche rien. Il se sait plus fort, année après année” précise Eddy CASTEELS

Les Belgian Lions ont pourtant dû puiser dans leurs réserves physiques et mentales pour venir à bout d’une équipe d’Ukraine volontaire et même talentueuse dans le chef de son pivot Kyrylo FESENKO (2m12; 20pts, 10reb). En poursuite, comme souvent,en début de rencontre (19-14, 10è min) l’équipe du coach Eddy CASTEELS s’était rapprochée à 27-25 quand sa difficulté à maîtriser le rebond s’est compliquée par quelques mauvais choix et quelques pertes de balle. Bilan : un 12-0 qui propulsait l’Ukraine à 39-25. Il ne restait qu’une minute seize secondes à jouer. Un trois points fluide sur une rentrée ligne de fond (il ne restait que trois secondes à jouer!) de Pierre Antoine GILLET, suivi -enfin d’une contre attaque – conclue par Matt LOJESKI puis d’une autre de Quentin SERRON et enfin, une seconde avant la mi-temps un trois points de Sam VAN ROSSOM. Le 1er uppercut belge se chiffrait à 0-10. A la mi-temps : 39-35
Le match avait changé d’âme. La Belgique jouerait plus vite, déstabiliserait le bloc construit autour de Kyrylo FESENKO 5(à peine 4pts en deuxième période), effacerait son déficit au rebond (de 24-14 à la mi-temps, à 29-26 après trois quarts temps pour finalement remonter à 45-33 dans les dernières minutes) et profiterait des incessantes pénétrations de Sam VAN ROSSOM (le déclencheur), bientôt imité par ses partenaires. Rejointe à 45-45, l’équipe de Yevgen MURZIN (l’homme qui avait accepté de prendre au pied levé et malgré des moyens nettement amoindris, la succession de Mike FRATELLO) souffrait tant et tant (“Sachant Kyrylo FESENKO trop fort pour être privé d’un double double, nous avions choisi de contrôler plus encore ses partenaires” dira Eddy CASTEELS) et la Belgique passait devant. 54-59 à la trentième. Jonathan TABU et Matt LOJESKI 5(à deux reprises) soignaient notre pourcentage à trois points au début du dernier quart temps. L’écart atteignait les dix unités puis montait à quatorze points. Le match était fermement désormais sous le contrôle des Belgian Lions qui voleraient vers Lille dès cette nuit. Score final : 71-79

Quarts temps : 19-14, 20-21, 15-24, 17-20

Ukraine : 27/67, 40% dont 6/24, 25% à trois points, 11 lancers francs sur 17, 45 rebonds, 16 assists, 12 pertes, 1 interception Maksym PUSTOZVONOV (3+0), Jerome RANDLE (7+2), Olexandr MISHULA (2+5), Denys LUKASHOV (2+1), Kyrylo FESENKO (16+4), Oleksandr SIZOV DNP-CD, Stanislav TYMOFEYENKO DNP-CD, Oleksandr LYPOVYY (5+5), Maxym KORNIYENKO (0+8), Ihor ZAYTSEV (4+5), Artem PUSTOVYI DNP-CD, Pavlo KRUTOUS (0+2)

Belgique : 28/62, 45% dont 10/27, 37% à trois points, 13 lancers francs sur 18, 33 rebonds, 23 assists, 8 pertes, 1 interception, 3 blocs Lionel BOSCO DNP-CD, Sam VAN ROSSOM (5+9), Axel HERVELLE (6+4), Jean Marc MWEMA DNP-CD, Jonathan TABU (3+6), Quentin SERRON (5+6), Wen MUKUBU (0+0), Pierre Antoine GILLET (8+7), Maxime DE ZEEUW (5+6), Kevin TUMBA (1+0), Jean SALUMU (0+0), Matt LOJESKI (2+6)