Avec ce quatrième (net) succès de l’Ukraine, les premières décisions sont tombées. L’Ukraine et la France sont qualifiées. La Grande Bretagne rejoint l’Allemagne au rang des éliminés.

Ces deux équipes termineront derrière la Belgique, c’est aussi une certitude.

Un premier quart temps enlevé permet à l’Ukraine en permanence en tête de mener de trois points aux dix minutes (18-21). Mais l’équation posée par les deux meilleurs shooteurs britanniques (Kieron ACHARA, 7pts et Daniel CLARK 6pts) parait difficile à résoudre.

Le deuxième quart temps voit une accélération ukrainienne lui offrir dix points d’avance (21-31, 3pts d’Oleksandr MISHULA, 14è) puis onze (25-36) sur un trois points de Oleksandr LYPOVYY, (temps mort de Joe PRUNTY, 15min30). Un nouveau trois points d’Eugène JETER et une pénétration de Serhii GLADYR (+ rebond offensif de Maxym KORNIENKO sur un lancer franc « bonus » raté crée un écart important (si pas décisif, déjà) : 25-43, 17min30.

Malgré 7pts de Devon VAN OOSTRUM, l’Ukraine (7/12 à trois points avec cinq marqueurs différents …mais un 0/2 d’Ihor ZAYTSEV, celui qui nous avait planté un 4/5 voici quatre jours !) conserve dix sept points d’avance à la mi-temps 31-48 !

Deux minutes plus tard, c’est 33-53 et la Grande Bretagne se lance dans un « zone press » tout terrain qui désorganise (sans vraiment l’inquiéter) l’équipe du coach Mike FRATELLO. Elle ne marque plus. Mais son adversaire, lui, ne progresse qu’aux lancers francs. C’est 41-58 après 25min30 ; et quand Ihor ZAYTSEV inscrit enfin un trois points, les vingt unités d’écart sont de retour (41-61, 26è). A la 30è, c’est 51-70

A la 33è, la Grande Bretagne revient à quinze unités (57-72). A la 36è, le match s’est stabilisé (60-78). Cinq points d’Ogo ADEGBOYE affichent 68-81 (38è) au marquoir mais le match restera sous un contrôle permanent de l’Ukraine d’autant qu’Eugene JETER inscrit quatre nouveaux points et que le tout jeune géant Artem PUSTOVYI fête sa première d’un « dunk » percutant. Score final 68-87