Eddy (part I) – Osons rêver

« Nous avançons …dans la bonne direction ! Les résultats, le jeu, l’organisation des Belgian Lions l’ont prouvé lors de cet Euro en Slovénie »

« Mais ne nous réjouissons pas  trop longtemps et tentons d’accrocher des nations comme l’Ukraine, le Finlande, la Lettonie qui progressent à grande vitesse. Accrochons ce TGV-là ! Et écrivons notre histoire… »

Eddy CASTEELS, interviewé peu avant de prendre son vol retour vers la Belgique se disait satisfait « et pas que par cette dernière quinzaine…, par toute la campagne ! ». Et parlait aussi d’avenir.

« Nous avançons …dans la bonne direction ! Les résultats, le jeu, l’organisation des Belgian Lions l’ont prouvé lors de cet Euro en Slovénie »

« Mais ne nous réjouissons pas  trop longtemps et tentons d’accrocher des nations comme l’Ukraine, le Finlande, la Lettonie qui progressent à grande vitesse. Accrochons ce TGV-là ! Et écrivons notre histoire… »

Eddy CASTEELS, interviewé peu avant de prendre son vol retour vers la Belgique se disait satisfait « et pas que par cette dernière quinzaine…, par toute la campagne ! ». Et parlait aussi d’avenir.

 

« Si nous souhaitons être à l’Euro tous les deux ans, il y a du travail à faire. Et un maître mot : ensemble ! »

« Il ne faut pas seulement profiter d’une bonne génération mais créer un programme qui soigne tous les détails et qui est à la fois à court et moyen terme (deux, quatre, six et même huit ans). Nos fers de lance actuels tournent autour des Jonathan TABU, Sam VAN ROSSOM et Axel HERVELLE. Nous savons depuis deux ans au moins que des Quentin SERRON, Jean Marc MWEMA, Maxime DE ZEEUW ont les qualités requises ; que Pierre Antoine GILLET, Niels MARNEGRAVE,  Jorn STEINBACH, s’il récupère physiquement, peuvent être là demain. Et il faut que, déjà, nous travaillions avec des Vincent KESTELOOT ou des Emmanuel LECOMTE,… »

“Il nous faut plus d’unité. L’équipe nationale, c’est une famille qui rassemble tous ceux qui se battent pour elle…Et donc, pas seulement les joueurs et les coaches.”

“Et de la patience aussi  car les échecs font partie du voyage ! Si l’on accepte les déceptions, on commence à créer les conditions pour franchir un cap, aller vers des surprises (un résultat peut toujours vous être favorable, vous amener au 2ème tour, plus loin encore…).Il faut oser rêver ! »

« Et bâtir sur le positif. Ce voyage en Turquie (jouer la Turquie, la Serbie et la Croatie en quarante huit heures !) faisait partie de notre voyage. Là-bas, nous étions au top pendant 30 minutes. Et nous sentions que nous pouvions créer les 10 minutes qui nous manquaient ! Il ne faut jamais casser le travail accompli (la route parcourue) parce qu’il y a un manque. Et d’un autre côté, nous devons mettre la barre très haut (nous devons rencontrer les ténors quitte à souffrir et être confrontés à nos faiblesses) »

« Tout cet été, notre objectif a une fois encore été de progresser. Et nous avons progressé ! Nous sommes même entrés dans le Top 10 européen. Mais il va falloir nous battre pour simplement rester là où nous sommes. »

« Ces dernières années et ces dernières semaines plus encore, nous avons réalisé qu’il y a un niveau d’exigence pour se qualifier pour un championnat d’Europe, qu’il y a un autre niveau d’exigence pour être compétitif au 1er tour, et encore un autre pour être quart de finaliste… »

« En tant que coach, tu te bats phase après phase ; d’abord au niveau des qualifications puis au niveau suivant…En 2010, nous terminons devant la Pologne, la Géorgie et la Bulgarie et, à Anvers, au soir de la qualification, j’insiste publiquement – cela me sera reproché ! – sur la nécessité, l’essentielle nécessité de mettre toutes nos forces en commun pour un objectif commun. En Lituanie, à Klaipeda, nous avons accepté notre malchance et découvert le niveau à atteindre. Et nous sommes repartis…L’année dernière, notre victoire face à la Finlande était déjà un sacré résultat… »

« Jouer un 2ème tour comme ici à Ljubljana, c’est impressionnant et instructif. Pour un coach, le « scouting », surtout, était interpellant. Jour après jour, tu voyais des équipes comme la Slovénie, l’Espagne, la Grèce, la Serbie,… et tu imaginais le degré d’exigence de la tâche qui t’attendait… »

« Notre voyage est encore long avant de pouvoir rivaliser régulièrement avec de telles équipes ! »