L’Estonie, à 14h30

Le rendez-vous est essentiel. La Belgique rencontre l’Estonie à l’Arenariga en début d’après midi. Malheur aux vaincus qui verront leurs chances de rejoindre Lille quasi réduites à néant.
L’Estonie reste mystérieuse, même si les vidéos circulent et si la rencontre d’hier a laissé entrevoir un peu mieux ses possibilités et ses limites. Officiellement, la Belgique ne l’a rencontrée qu’ue seule fois, à Berlin, le 24 juin 1993. Ce jour-là, les Estoniens s’étaient imposé 79-78, en route vers une brillante sixième place finale. La Belgique – qui serait classée douzième – comptait Jacques STAS (il n’a pas été aligné dans cette rencontre) dans ses rangs. Côté marqueurs, nos avions Ronny BAYER (24), Erik CLEYMANS (17), Eric STRUELENS et Marc DEHENEFFE (10), Rik SAMAEY (8), Daniel GOETHALS (5) et Dirk SNYDERS (4).
Vingt deux années plus tard, …la revanche!?
Qualifiée dès 2013 via le 1er tour qualificatif réservé aux équipes privées de l’EuroBasket 2013, l’Estonie compte peu de joueurs de renom. Siim Sander VENE joue cepedant au Zalgiris Kaunas et donc en Euroleague. Jeune, talentueux, il a été ralenti par de sérieuses blessures qui font toujours craindre pour son avenir de basketteur international. Hier, face à la République Tchèque, il a inscrit 18 points et pris 13 rebonds (ce qui le place entête des rebondeurs de l’Euro!). Kristjan KANGUR est un monument dans son pays. Il a roulé sa bosse dans de nombreux clubs du top européen et joue encore en Italie (Venise en 2014-2015). Hier, il est apparu plus frustré que décisif tout en montrant malgré tout un potentiel offensif qu’il faudra contrôler.
Deux autres points forts sont à prendre en compte. La vitesse, la créativité et l’audace des distributeurs des frères SOKK à Rain VEIDEMAN. Et puis son public, nombreux (5 à 6000 spectateurs), bruyant mais vite réduit au silence par la maîtrise d’ue équipe tchèque emmenée par le surpuissant Jan VESELY et un Blake SCHILB, sobre et terriblement efficace.
La Belgique est face à son ambition. Sa tâche, aujourd’hui, consiste à maîtriser les appétits d’une équipe qui retrouve l’Europe, sans pression excessive. Les Belgian Lions, malgré leur match décevant d’hier (avant tout au nveau du résultat, mais malgré tout aussi par le niveau inégal, inconstant de leur prestation) sont favoris.
Si, comme à leur habitude, ils abordent ce match sans concession, ils doivent s’imposer