Ce pourrait être le nouveau leitmotiv de Jacques STAS contacté ce matin à quarante cinq minutes d’une session video.

“More” cela concernerait tout à la fois le présent “Nous devons tout faire pour terminer premier du groupe et nous offrir ainsi un tirage au sort plus favorable pour l’Euro 2015. Mais cela concernerait aussi demain, au niveau sportif “Fixons nous un objectif ambitieux” et au niveau structurel “Que deviendra l’équipe nationale à moyen terme?”

 

Trente et un étés! Jacques STAS a fait ses comptes. Depuis l’âge de treize ans, il passe tous ses étés à jouer ou encadrer l’équipe nationale belge. Son passé, son actualité et peut-être plus encore son futur le passionnent.

“Oui, j’ai des craintes parce que le futur des Belgian Lions n’est pas clairement défini. Au niveau sportif, nous devrions afficher nos prochains objectifs. Par exemple, “participer à la prochaine Coupe du Monde et… bien entendu mettre en place le programme qui nous permettrait d’atteindre ce but”. Au niveau structurel, le cycle enclenché dès 2005 (Jacques LEDURE, Eddy CASTEELS, Jacques STAS, le staff médical) va prochainement connaître des modifications. Quand? Lesquelles? Ne restons pas dans le flou. Il serait catastrophique de repartir de zéro avec une structure totalement neuve ou, à tout le moins, improvisée. La Belgique de 2020 et + se prépare dès maintenant!

“En dix ans le staff des Belgian Lions a non seulement créé un projet sportif de qualité mais également une sphère de vie conviviale que les joueurs, les anciens comme les “rookies” apprécient. C’est l’ensemble qui conduit aux résultats positifs actuels!”

Quand on demande à Jacques STAS de préciser les qualités du coach Eddy CASTEELS, il indique de suite “la rigueur!” puis précise “C’est un homme qui se fixe des objectifs et n’en dévie pas. Tout est méticuleusement préparé!” ” Who does not prepare, prepare to fail ” (celui qui ne se prépare pas, s’apprête à échouer) est un de ses slogans.

Mais bien entendu la réussite actuelle  de l’équipe nationale belge ne repose pas sur un seul homme. “Les joueurs adhèrent au projet sportif et humain. Le staff est à l’unisson. Sur le plan sportif, je compare volontiers notre travail, notre projet, à celui de la Finlande qui depuis plus de dix ans joue les mêmes systèmes avec le même coach Henrik DETTMANN”

“2014? Non tout ne fut pas simple. Les blessures, les absences nous ont fait douter. Mais très vite, nous nous sommes focalisés sur les hommes qui étaient disponibles et comme ils étaient tous réceptifs… Et nous nous sommes appuyés sur nos valeurs. En l’absence de Sam VAN ROSSOM et de Jonathan TABU, sans parler de la longue incertitude concernant Matt LOJESKI, nous étions affaiblis aux trois points. Mais en basket, si vous ne maitrisez pas toujours votre potentiel offensif, vous êtes toujours maître de votre intensité défensive. Il fallait partir de là! Vous savez que nous avons gagné nos trois matches à domicile en shootant à chaque fois, à moins de 37% (33% contre la Biélorussie, 36,7% contre le Danemark, à peine 20% contre la Macédoine). C’est notre cohésion défensive qui nous a permis de nous imposer”

“Ce soir, face au Danemark, nous voulons nous imposer et creuser un écart suffisant pour nous assurer la 1ère place du groupe D. Avant tout, pour nous garantir les meilleures chances lors du prochain tirage au sort.”

Une mentalité de vainqueur se construit jusque dans les moindres détails!