Ambiance dans la Stojice Arena (12.500 places). Bien que fort vide encore, elle a été prise d’assaut par une bonne centaine de lituaniens accompagnés d’une dizaine de grosses caisses. Ils vont donner le tempo à douze joueurs dont l’envie de battre la France va grandir tout au long de la rencontre.

L’équipe de Vincent COLLET va mener les cinq premières minutes du match (environ) avant de déjà se retrouver distance sur des tirs de Mantas KALNIETIS (6pts) ou Darjus LAVRINOVIC (4pts). Au quart temps : 16-10

Un deuxième quart temps plus équilibré (après un « vrai » écart à la 15è – 23-12, les français vont revenir peu à peu dans le sillage des lituaniens) montre à la fois l’ampleur du noyau de Jonas KAZLAUSKAS (jusqu’alors son équipe est très imprécise aux trois points – 0/9) et les manquements physiques et mentaux de celui de Vincent COLLET (8pts pour Tony PARKER mais quelques retards défensifs ; 4pts pour Boris DIAW ; 2 tout à peine pour Nicolas BATUM)

La France montre plus d’énergie à la reprise ; son adversaire plus de précision à distance (3/6 à trois points). Et insensiblement, l’écart va grandir (38-31, 25è ; 51-42, 30è) Linas KLEIZA (5pts) et Renaldas SEIBUTIS (5pts) emmènent leur équipe avec une fougue communicative, bien aidés par la puissante entrée de Robertas JAVTOKAS (4pts). Côté français, Alexis AJINCA marque 8pts mais paraît bien esseulé (0/3 à trois points, notamment)

Il n’y aura pas de réaction. Tout juste une résistance qui retardera l’échéance (63-55, 35è). Reinaldas SEIBUTIS (15pts), étincelant, et bien aidé désormais par Jonas VALANCIUNAS (13pts, 6reb) va imposer l’envie de toute une délégation et accepter sans crainte les derniers paniers de Nando DE COLO (12pts).

Au terme de la rencontre, ce n’est pas tant la Lituanie qui a fait forte impression (cependant, si elle joue chaque match avec une telle intensité, bien des équipes – à commencer par la …Belgique – vont souffrir) que la France qui continue de décevoir. Et si elle n’avait pas l’énergie pour défendre sa médaille d’argent !