25 ANS D’EXISTENCE
Un quart de siècle représente déjà un sérieux bail dans l’existence d’un homme. Pourtant, pour ceux qui ont présidé à la création d’U.J. Koekelberg, cette période semble encore toute proche.
En 1952, la pratique du basket-ball est en plein développement. Des cercles se créent de toute part, particulièrement dans l’agglomération bruxelloise et ses faubourgs. Il y a des championnats de première division où sur douze équipes, six sont localisées dans la capitale. Ceux de ma génération se rappellent, non sans nostalgie, les rencontres épiques disputées au Palais du Midi entre Royal IV, Semailles, Racing CB, Amicale, Fresh Air et Canter, sans oublier Vilvorde, qui rassemblent des foules dont on voit encore très rarement l’équivalent à l’heure actuelle. On se rend compte du recul du basket-ball dans le Brabant en deux dizaines d’années.
C’est dans ce contexte que fut créé, accidentellement notre cercle. Comme il fallait remplacer une équipe défaillante dans un tournoi organisé sous les auspices de la F.S.O., on rassembla en vitesse quelques joueurs pour aider les organisateurs du tournoi. Elle le remporta d’ailleurs.
Encouragés par ce premier succès, les six joueurs présents décidèrent de continuer l’expérience et participèrent à un premier championnat comme équipe réserve de « L’Avenir de Jette » qui en était dépourvue.
Le terrain était situé au-delà de la Place Cardinal Mercier à Jette, en pleine campagne. Le revêtement était de terre battue dure par temps sec, mais lorsqu’il pleuvait … Le dribble y était tout un art. Le terrain était délimité par des briques sur champ. Elles dépassaient le niveau du terrain, provoquant parfois de belles chutes.
Cette équipe « réserve » gagna le championnat de sa série et les six joueurs du début (Henri Cornet, Marcel Vanholme, Guy et Jo Cohen, Jean Suys et Marc Abramowiz) plus quelques nouveaux décidèrent de voler de leurs propres ailes.
Les premières véritables difficultés commencèrent : récolter de l’argent et trouver un terrain. La Ville de Bruxelles nous procura ce dernier ; il était de cendrée et était situé à l’Allée Verte, en bordure du Boulevard d’Anvers, approximativement à l’emplacement de la station-service actuelle.
Le vestiaire se trouvait à une cinquantaine de mètres dans la cave d’un café dénommé « A la Ville d’Alost » et qui a fait place (signe des temps ?) à une succursale de banque.
La douche était réduite à sa plus simple expression : un seau d’eau (froide) éliminait le plus gros de la cendrée accumulée par la sueur ou la pluie.
Il fallait trouver un nom. La mode était aux animaux et à l’anglais : Oursons, Castors, Dog Boys, Kangourous, Hurricane, Geronimo, etc … On aurait pu tout simplement s’appeler B.C. Bruxelles ou B.C. Allée Verte. B.C. Citroën, tout proche, était à proscrire, cette époque d’amateurisme intégral ne permettant aucune appellation commerciale. Comme la moyenne d’âge était particulièrement peu élevée, cela devait s’appeler Union Jeunesse.
Mais sans argent, rien n’est possible. Dans ce domaine, on peut affirmer sans risque de se tromper que rien n’a changé depuis 25 ans. Les sous, hélas, sont toujours aussi difficiles à trouver.
Le comité décida d’organiser un bal qui eut lieu à « l’Amitié », place Liedts, animé par l’orchestre d’Alex Roy, le père de notre président, qui le fit à titre gracieux.
Cette soirée rapporta la somme, énorme pour l’époque, de cinq mille francs.
Le club connut donc dès le début un rapide développement et lorsque nous émigrâmes l’année suivante au Square Marguerite (revêtement de bêton et douches chaudes) deux équipes entamèrent le nouveau championnat.
C’était l’époque de la première internationalisation du club (l’actuelle est toujours en cours) car J. Cohen, étudiant au Céria amena deux copains d’études, un Egyptien et un Grec, ce dernier beau comme Adonis aux dires de l’équipe féminine qui venait d’être créée. Il s’agissait, vous l’aurez deviné, des épouses, fiancées et connaissances des membres du club.
Cette équipe connut un beau succès ; pas tellement en nombre, elles ne furent jamais plus de huit, mais surtout auprès des spectateurs, membres du cercle ou non, à tel point qu’il y eut souvent le double de supporters pour une rencontre de l’équipe féminine que pour celle de l’équipe première.
Toutes ces joueuses sont actuellement mariées et devenue d’honorables mères de famille, regardant leurs enfants pratiquer le basket, y compris à U.J. Koekelberg.
Evoquons brièvement les rencontres disputées à l’étranger, à savoir trois tournois disputés à Paris.
Le premier déplacement s’est effectué en 1955, au moyen d’un cars poussif, en difficulté dans chaque côte un peu sévère. Nous avons rallié Paris en sept heures où nos hôtes français avaient organisé une réception en notre honneur. Conséquence immédiate : beaucoup de participants au voyage n’ont jamais digéré ce premier contact et ont vécu pendant trois jours dans un bienheureux brouillard.
Accessoirement, on jouait au basket. L’équipe masculine y a toujours fait bonne figure tandis que l’équipe féminine, invariablement, remportait toutes les rencontres qui lui étaient proposées.
Je signale cependant que les joueurs de l’équipe première dont je faisais partie à l’époque ne se désaltéraient qu’au jus de fruit. Ils étaient consignés à une heure où les autres commençaient seulement la soirée … et la nuit. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle j’ai gardé tant de souvenirs de ces voyages et surtout des autres, les non-joueurs, le coude presque toujours levé.
Après trois ans, nous avons quitté la F.S.O., fédération à l’esprit aimablement fantaisiste, adaptant les règlements au gré des circonstances et pauvre en effectifs, pour rejoindre à la F.R.B.S.B. aux règles strictes et draconiennes, mais au championnat autrement intéressant.
Notre première apparition en fédération officielle permit de nous classer cinquième (55-56) puis troisième (56-57). Au championnat de 57-58 nous avons lutté pour la montée jusqu’au test-match que nous avons perdu contre une équipe dénommée « Les Ailes » (filiale du Canter).
Ce n’est qu’en 60-61 que nous avons forcé les portes de la division II provinciale en devançant Balai de six points. Nous y sommes restés pendant plusieurs années.
Mais les alentours du Square Marguerite se transformaient en quartier résidentiel. Il était impossible de s’y entraîner en semaine, ce qui excluait tout recrutement. Ce fut le déclin.
L’équipe féminine fut dissoute la première ; suivie de l’équipe réserve. Nous voulions survivre. Le comité de l’époque composé de H. Cornet, V. Cloquet et A. De Blaes décida de continuer, mais dans une autre commune.
Comme de président était professeur dans un établissement de Koekelberg, il sollicita une audience auprès de l’ancien bourgmestre, Monsieur Swartenbroeckx qui mit très volontiers les installations actuelles à notre disposition d’autant plus de B.C. Koekelberg venait de disparaître depuis peu.
Jamais nous n’avons regretté ce transfert, les autorités communales sétend toujours efforcées de résoudre au mieux tous les problèmes qui se sont posés.
A l’heure actuelle, U.J. Koekelberg participe au championnat provincial du Brabant avec cinq équipes, une première et une réserve, des vétérans, des scolaires et des minimes.
Animé par l’esprit d’équipe, de camaraderie et d’amitié qui a toujours été le sien, le club souhaite développé U.J. Koekelberg à la mesure de ses ambitions.
Fons
QUINZE ANS APRES …
Quelle évolution durant cette période : nous sommes passés de l’amateurisme bon enfant au quasi professionnalisme, au moins pour les équipes nationales.
La pratique du basket de haut niveau a quitté les grandes villes pour se retrouver en province : Malines, Ostende, Braine, Courtrai, Pepinster, …
Il ne subsiste plus qu’une équipe bruxelloise en division I nationale et encore, au prix de quelques difficultés. Cette évolution se vérifie également dans notre province du Brabant : en division II provinciale, il ne reste que dix équipes bruxelloises sur vingt six.
Autre innovation : la publicité et le sponsoring interdits par les règlements fédéraux il y a encore une petite vingtaine d’années, sont devenus une nécessité pour la survie des clubs sportifs.
Mais qu’en est-il d’U.J.K. dans cette évolution ? Après avoir poursuivi son petit bonhomme de chemin durant quelques années, les événements se sont accélérés.
Parti de la quatrième provinciale, nous avons forcé les portes de la troisième provinciale une première fois : ce ne fut qu’un aller-retour, nos jeunes joueurs n’étant pas encore suffisamment aguerris pour affronter ces rencontres de plus haut niveau.
Deux années plus tard, nous avons définitivement pu rejoindre la division supérieure au cours d’une dernière rencontre mémorable, encore présente dans beaucoup de mémoire. Au coup de sifflet final, il y avait égalité. Mais quelques secondes avant, l’arbitre avait sifflé une faute avec lancers francs au profit de Michel, mieux connu sous le nom de « Bloske » son vieux surnom, pour ne pas le confondre avec le grand Michel. Il rate son premier, mais réussit son second. Quel soulagement et quelle joie !
Il n’y eut plus de retour. Au contraire nous avons lutté pour les premières places.
En 1989 enfin, la promotion en deuxième provinciale est réalisée.
Pour ce faire, des test-matches ont dû être disputés pendant les vacances de Pâques avec comme conséquence le retour en Belgique de Michel De Peet, Eric Vanhorenbeke accompagnés de notre secrétaire Gust Vanhorenbeke et du coach J.F. Serneels qui skiaient paisiblement en Autriche.
L’équipe, ainsi au grand complet et super motivée nous apportait la victoire finale et la montée en division II.
Cette progression de notre équipe n’a pu être obtenue que par une activité politique de formation de jeunes joueurs.
Nous persévérons dans cette voie : nous alignons en championnat une équipe minimes et une équipe pupilles en espérant bien vivement former une équipe cadets la saison prochaine.
A signaler : l’encadrement actif des parents.
Autre réalisation : la création d’une équipe de jeunes filles. C’est à dessein que nous n’utilisons pas le mot innovation, car il y a trente cinq ans une équipe féminine défendait déjà les couleurs d’U.J.K. Sous la direction de Louis Wouters et avec l’aide des parents, ces jeunes filles obtiennent de très beaux résultats.
Ce bilan sportif est donc très réjouissant et positif. Il est complété chaque année par l’organisation de deux importants tournois. Celui des seniors, doté du challenge de Monsieur De Bodt, échevin des sports et celui des jeunes doté du challenge Benny De Raed, en mémoire à notre regretté joueur.
Les activités extra-sportives ont connu un même succès. Rappelons le grand succès du bal du 25ème anniversaire, première importante manifestation d’U.J.K., suivie de bien d’autres dont la dixième kermesse aux boudins et dont le succès se répète d’année en année grâce au dévouement de tous les membres.
Rendons hommage à la ténacité de tous ceux qui ont rendu possible la longévité d’U.J.K. : les dirigeants et tous les membres, qu’ils soient joueurs, épouses, parents ou sympathisants.
Un grand merci à l’Administration Communale de Koekelberg et à Monsieur De Bodt, échevin des sports dont la sympathie active nous est d’un grand secours.
J’espère écrire la suite dans dix ans.
Fons
U.J.K. DEVIENT ROYAL U.J.K.
A la fin de la chronique que j’avais écrite il y a dix ans, j’avais émis le vœu de la poursuivre dans l’espoir d’atteindre les 50 ans d’existence d’U.J.K.
Je suis donc particulièrement heureux de poursuivre cette histoire durant les dix dernières années.
Je signalais déjà à l’époque une commercialisation de notre sport, à l’instar des autres disciplines sportives.
Cela a eu comme effet, dans les divisions supérieures, une course exponentielle vers plus de performances à force de recrutements d’éléments de toutes nationalités qui auront permis d’augmenter la qualité du jeu en Belgique. C’est peut-être vrai mais cela a barré la route de nombreux jeunes belges qui, selon l’expression consacrée, ont ciré les bancs des réservistes.
Les performances de l’équipe nationale sont le reflet de cette situation.
Des clubs importants n’ont pu suivre cette spirale ascendante, ont été rétrogradés, ont disparu ou ont fait aveu de faillite.
Revenons-en à notre club : U.J.K..
Nous avons connu des hauts, assez souvent, et des bas, heureusement moins bien nombreux.
Après une promotion en première provinciale durant la dernière décennie, nous y sommes restés pendant deux saisons. Cela a failli être un échec financier, étant donné les nombreuses contraintes, que nous avons évité grâce à une juste politique budgétaire.
Malgré cela, nous avons évolué pendant une saison en troisième provinciale, saison choisie par un trio venu d’Aera Castors pour nous renforcer : Ferid Oueslati, Cedric Van Cutsem et Cedric Hoebanckx.
Et nous sommes repartis vers le haut.
Nous avons donc la joie d’être promu la deuxième fois en première provinciale, l’année où nous devenons Royal U.J.K., et ceci sous la direction d’Eric Van Dale, notre tout jeune coach qui participe activement à la vie de notre club, tant d’un point de vue sportif qu’extrasportif depuis de très nombreuses années. Soyons optimistes : c’est pour y rester et y progresser.
Voilà pour notre parcours.
Une révolution, venue des instances politiques, a eu lieu récemment : la scission linguistique, à l’échelle nationale et par conséquent dans le Brabant. Nous évoluons donc avec deux ailes, une néerlandophone et une francophone, sans plus aucun contact entre nous à notre grand regret.
Un effet immédiat de cette mesure fut la diminution de la qualité du jeu, tant d’un côté que de l’autre..
Nous avons regretté cette décision, prise en contrepartie d’un apport financier des régions, sans qu’à notre échelle nous n’en voyons les effets.
Un autre changement important dans la vie de notre association, c’est l’échec de notre politique de jeunes que nous nous sommes efforcées de suivre pendant des dizaines d’années. C’est un effet de la jurisprudence de l’arrêt Bosman, libérant sans aucune contrepartie les transferts des joueurs.
Nous avions une équipe juniors performante avec tous les sacrifices que cela comporte, tant financiers que support d’accompagnement. Elle a disparu en une seule fois, d’autres clubs ayant fait leur marché à nos dépens.
Le coup a été très dur pour les dirigeants mais gageons que les jeunes membres de notre comité actuel auront à cœur de créer une nouvelle équipe de « bambins » à U.J.K. composée de leurs enfants dans les toutes prochaines années.
L’équipe de jeunes filles n’a pas survécu au départ de plusieurs éléments. Elle est donc morte faute de recrutement.
Heureusement, les activités extra-sportives ont poursuivi leur succès sans faiblir. Nous en sommes à notre 24ème Kermesse aux Boudins. La participation de tous les membres et de leurs épouses et compagnes est déterminante dans la réussite de ces activités.
Rendons donc hommage et félicitons tous ces bénévoles, tant dirigeants que membres et sympathisants qui ont assuré la pérennité du club pendant 50 ans.
Remercions également la firme Electro 80 et la Carrosserie De Bodt pour leur aide tout au long de ces années.
J’ai gardé pour la bonne bouche nos derniers remerciements : l’Administration Communale de Koekelberg, le Collège des Bourgmestre et Echevins et particulièrement ceux des sports qui se sont succédés avec comme point d’orgue la réalisation du Complexe Sportif inauguré récemment et qui ajoute au lustre de la commune.
Terminons par un note mélancolique : ayons une pensée pour ceux qui nous ont quitté : nos regrettés Benny De Raet et Henri Cornet qui fut président du club pendant 36 ans. Ils auraient été tellement heureux de voir notre actuel succès.
Je n’oserais pas dire, la suite dans dix ans. Il ne faut pas trop tenter le sort.
Fons.
ET EN 2019 … QU’EN EST-IL ?
Fons espérait pouvoir écrire la suite de notre merveilleuse histoire mais il nous a malheureusement quitté bien trop tôt. Il serait bien fier de voir ce qu’est aujourd’hui encore SON U.J.K.
En 2017, nous avons fêté, comme il se doit nos 65 ans d’existence.
Sous l’impulsion d’un comité fortement rajeuni et dont notre éternel secrétaire a pris la Présidence, laissant le poste de secrétaire à sa fille, l’U.J.K. n’a cessé de faire des envieux dans tous les clubs du brabant.
Les présidents et secrétaires d’autres clubs envient la réussite de toutes nos activités extrasportives (waterzooi, journée anniversaire et la 41ème kermesse aux boudins cette année) pour la bonne ambiance familiale qui y règne.
D’un point de vue sportif, l’équipe première évolue toujours en deuxième provinciale avec encore l’année dernière des tests matchs pour la montée en première provinciale (avec malheureusement une défaite lors du troisième test match) avec, comme coach, Christophe Van Moer, joueur d’UJK depuis l’âge de 12 ans.
Nous alignons également une équipe réserve et une équipe vétérans mais notre plus belle fierté actuelle est la création depuis deux saisons d’une nouvelle Ecole des Jeunes à U.J.K avec comme « chef d’orchestre » Ferid Oueslati, joueur et capitaine de l’équipe première, joueur en équipe vétérans, entraîneur des seniors et entraîneur et coach de nos deux équipes de jeunes U14 et U16.
Les résultats actuels de nos différentes équipes sont plus que bons :
– équipe première : 6ème sur 14 en 2ème provinciale mais encore bien placée pour améliorer ce classement
– équipe réserve : 2ème en 2ème provinciale
– équipe vétérans : première du premier tour du championnat en 2ème provinciale
– U14 : deuxième en Elites et surtout demi-finaliste de la coupe de Brabant
– U16 : 4ème en Elites et également demi-finaliste de cette même coupe de Brabant
Comme vous pouvez le constater, d’un point de vue sportif ce sont des résultats plus qu’honorables mais là où les autres clubs nous envient encore bien plus c’est au niveau de notre ambiance et de notre cohésion.
U.J.K. est champion toute catégorie pour son ambiance avant, pendant et surtout après toutes les rencontres et c’est cela qui fait de notre club ce qu’il est actuellement.
ET POUR L’AVENIR …
Nous n’avons qu’un seul souhait : faire évoluer nos jeunes pousses afin qu’elles puissent prendre la relève de nos équipes seniors.
Pour la saison prochaine, nous souhaiterions ajouter une équipe à notre Ecole des Jeunes qui constitue la fierté de notre club mais qui représente également la commune de Koekelberg dans tout le Brabant.
Nous aurions alors une équipe U14, une équipe U16 et une équipe U18 et nos trois équipes seniors.
Nous espérons pouvoir compter sur le soutien de la commune pour l’organisation et pour les heures d’occupation de notre salle des sports.
Ce n’est pas pour rien que notre slogan est : UJK ONE FAMILY ONE TEAM.
Rendez-vous dans trois ans pour fêter les 70 ans de notre club.
Gust Vanhorenbeke
Président