Historique

Les Bulls de Chicago (en anglais : Chicago Bulls, « les taureaux de Chicago ») sont une franchise professionnelle de basket-ballbasée à Chicago dans l’Illinois aux États-Unis. Fondés en 1966, ils sont membres de la National Basketball Association et jouent dans la Conférence Est (division Centrale), en compagnie des Cavaliers de Cleveland, des Pistons de Détroit, des Pacers de l’Indiana et desBucks de Milwaukee. L’équipe a comme domicile l’immense United Center de 22 879 places, située dans le quartier de Near West Side.

Dans les années 1990, emmenés par le mythique Michael Jordan, les Bulls ont acquis un des plus beaux palmarès de la Ligue et une reconnaissance internationale. Avec six titres NBA à son actif, elle est la troisième franchise la plus titrée de la ligue derrière les Celtics de Boston et les Lakers de Los Angeles.

Les débuts

Les Chicago Bulls ne sont que la seconde franchise NBA implantée à Chicago, après les Packers / Zephyrs (devenus par la suite les Wizards de Washington). La franchise joue sa première saison en 1966-67, et bat le record de matchs gagnés par une expansion team en NBA, en se qualifiant pour les play-offs. Les années suivantes, les Bulls assemblent pièce par pièce une équipe compétitive, mais sans jamais atteindre les sommets. Durant les années 1970, les Bulls sont réputés pour être une équipe robuste au style défensif, construite autour des ailiers Jerry SloanBob Love et Chet Walker, du meneur Norm Van Lier, et du pivot Tom Boerwinkle. Néanmoins, la franchise ne remporte qu’un titre de Division, et n’atteint pas les finales. À la fin des années 1970, les Bulls profitent de l’effondrement d’une ligue concurrente, l’ABA, pour se renforcer en sélectionnant Artis Gilmore. Il mène une équipe composée de hauts choix de draft : Reggie Theus, David Greenwood et Orlando Woolridge. Après le transfert de Gilmore aux Spurs de San Antonio pour le pivot Dave Corzine, les Bulls se tournent vers une attaque à haut régime axée autour de Theus, qui inclut rapidement les arrières Quentin Daly et Ennis Whatley. Les performances lamentables obtenues poussent les Bulls à transférer Theus pour la saison 19

L’arrivée de Michael Jordan

Michael Jordan effectuant undunk

Durant l’intersaison 1984 les Bulls héritent du troisième choix de la draft, après Houston et Portland. Avec le premier choix, les Rockets sélectionnent naturellement Akeem Olajuwon (qui n’a pas encore de « H » dans son prénom), le pivot issu de l’université de Houston.

Les Blazers disposent du second choix. Ils n’hésitent pas longtemps avant de choisir Sam Bowie : le poste d’arrière est déjà pourvu par Clyde Drexler, et les Blazers veulent faire perdurer la tradition du pivot talentueux entamée avec Bill Walton. Sam Bowie aura malheureusement une courte carrière perturbée par les blessures.
Avec le troisième choix, les Bulls sélectionnent un arrière très athlétique qui vient de remporter le titre universitaire avec North Carolina : Michael Jordan.
Il faut savoir qu’à l’époque, les Bulls, ne réalisant pas le potentiel que représentait Jordan, ont essayé d’échanger leur choix de draft quelques jours avant contre un pivot. Mais les discussions entamées avec Seattle et les Los Angeles Clippers n’aboutirent pas. Dans les mentalités de l’époque, une équipe championne se construisait autour d’un pivot, car jamais un arrière dans l’histoire de la ligue n’a dominé le championnat autant qu’un pivot (Bill RussellGeorge Mikan ou Wilt Chamberlain).

Les Bulls, avec le nouveau propriétaire Jerry Reinsdorf et le nouveau General Manager Jerry Krause, décident de construire la franchise autour de Jordan. Jordan établit deux records du club dès sa première année en menant l’équipe aux points (troisième dans la ligue) et aux interceptions (quatrième dans la ligue). Il ramène l’équipe en play-offs, gagne le titre de rookie de l’année (débutant ou recrue de l’année) et se voit nommé dans laAll NBA Second Team (second cinq NBA).

[source: http://fr.wikipedia.org/wiki/Chicago_Bulls]

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