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Pour bien comprendre la naissance du club, il faut remonter quelques années en arrière.
En 1987, je pense, sous l’impulsion de Luc Gilles qui entraînait l’équipe du BC Hamoir, le club décida, sous la présidence de Francis Legros, de lancer une équipe de jeunes poussins (6-7 ans).
 Par le passé, il y avait déjà eu des équipes de jeunes, mais des enfants ayant commencé tardivement et souvent en dessous du niveau des adversaires qui, eux, avaient plusieurs années d’expérience.
 Cette fois, ce n’était plus le cas…
Tout commença par l’envoi d’un « toutes-boîtes » par lequel les enfants furent invités à s’inscrire.
 Après les vacances de Pâques, les entraînements commencèrent ! Une douzaine d’enfants étaient présents.
Mais, malheureusement, à la fin de la saison, l’entraîneur quittait le club, laissant les jeunes (et les seniors) sans guide.
 Un jour, Alain Paquay, joueur au club et père de Pierre qui jouait avec mon fils Roland, vient me demander de prendre la relève.
J’ai accepté immédiatement, pour autant qu’on ne les inscrive pas en championnat. Je ne voulais pas les lancer au casse-pipe.
 Toutefois, le comité en décida autrement.
Les entraînements commencèrent à la fin du mois d’août avec un stage d’une semaine.
Les poussins terminèrent 2ème ex-æquo.
Pas mal pour une première saison !
 La saison suivante, on perdait les 2 ainés qui montaient en benjamins. Par contre, il y eut beaucoup d’inscriptions.
Les saisons qui suivirent voyaient chaque année une nouvelle équipe s’inscrire en championnat.
Il faut dire que je faisais beaucoup de recrutement.
 A l’époque, on n’avait pas encore inventé la protection de la vie privée, et je demandais aux différentes communes où il n’y avait pas
de club de basket de m’envoyer un listing des enfants de 6 ans et plus.
En juillet, je passais aussi porter les invitations au stage d’initiation du mois d’août.
 Beaucoup d’enfants continuaient le basket et je dus faire appel à des bénévoles pour m’aider à entraîner : Alain Paquay, Olivier François, Robert Lange.
Lors des matches du samedi, les parents se relayaient pour tenir la buvette, mais aussi la table de marque.
 La saison se clôturait le samedi de la Pentecôte, par un après-midi de jeux pour les enfants, un match de parents et un barbecue géant.
 A la fin de la saison 1995, le président et sa femme, qui était trésorière, annoncèrent que les finances étaient au plus bas car les équipes de jeunes coûtaient très cher et ne rapportaient rien : il fallait que les parents y mettent de leur poche.
 Ceci ne plut pas aux parents qui, lors d’une réunion spéciale, demandèrent des explications, sachant l’argent qui rentrait à la buvette chaque semaine.
Le président n’avait aucun chiffre à montrer et furieux dit : je cite « Vous n’avez qu’à faire un club vous-mêmes« .
Piqués au vif, les parents relevèrent le défi. Pour 95, c’était trop tard, mais pour la saison suivante, on sera prêts.
 95 – 96 : les caisses étaient séparées et, à la fin de la saison, les jeunes étaient en positif.
Livia Grignard s’est chargée d’établir les statuts du club avec comme points particuliers : formation des jeunes, pas d’équipe seniors, pas de vente de joueurs (ils seront libres d’aller où ils veulent).
 Par la suite, à la demande de Robert Lange, les statuts furent modifiés pour permettre la formation d’équipes seniors car il trouvait que c’était dommage de laisser partir tous ces jeunes que nous avions formés. La décision fut prise par le comité à l’unanimité, je pense. Mais l’arrangement pris avec le BC lors de la rupture en 96 (cà d les jeunes sont rayés des listes du BC et quand ils seront seniors ils pourront aller au BC gratuitement) est resté valable.
 L’arrêt Bosmans obligea la fédération de trancher : plus de vente de joueurs, mais une indemnité de formation que la fédé se chargeait de faire payer aux clubs qui mutaient des joueurs.
L’ Espoir remboursait le BC du montant qui leur avait été ponctionné.
 Mais, il fallait un nom au nouveau club, alors on lança un concours entre les jeunes pour trouver le nom du futur club avec , comme récompense, un ballon de basket pour celui dont on retiendra le nom. Les noms les plus fantaisistes furent proposés, mais 2 noms retiendront l’attention du futur comité : « Espoir Hamoir » et « Hamoir 96 ».
Comme on ne savait lequel choisir, on a associé les deux : « Espoir Hamoir 96 » était né.
 Pour la formation du Comité, tous les parents étaient invités à en faire partie. Livia Grignard dit qu’il fallait minimum 4 personnes : Président, vice-président, secrétaire et trésorier. Je fus désigné comme président, pour ne pas dire qu’on m’imposa le titre, Richard Verdin père était désigné comme trésorier puisqu’il l’avait fait merveilleusement bien durant la saison écoulée, Livia était secrétaire et je ne me souviens plus qui était le premier vice-président, peut être déjà Christian Bonfond.
Les autres membres du comités étaient : ? Verschoor, Marie Madeleine Kersten Pire, André Cloes, Marc et Françoise Jadot, Marc Claesen, et bien d’autres.
 A l’époque, nous organisions déjà stages, souper de Saint-Nicolas (avec cadeau pour chaque joueur), souper de carnaval, marche Adeps à Pâques, tournoi de belote organisé par les frères de Françoise Jadot au début puis par Odette Bonfond par la suite, le challenge Ourthe-Amblève pour les pupilles garçons, les tournois de jeunes à 4 équipes au début puis en triangulaire par la suite pour terminer par le barbecue.
 Lorsqu’en 2000 ou 2001 on a intégré la salle, je crois que le club comptait déjà 12 équipes de jeunes : poussins, poussines,  benjamins, benjamines, 2 pupilles garçons, pupilles filles, minimes garçons et filles, cadets, cadettes et juniors garçons. Plus seniors (hommes) , seniores (dames) et papys.
Bernard Renaville,
Ancien coach et ancien président du club d’Hamoir